Monde agricole

Le monde agricole sur la commune est encore très actif :
producteurs de fruits et jus de fruits,
éleveurs de vaches à viande,
producteurs de lait,
producteur vinicole.

LES ÉLEVEURS DE VACHES À VIANDE

BERNARD ET BRUNO PERRIN

Les pâturages sont utilisés pour faire paître les bêtes et produire du foin pour l’hiver. Ils ont environ 15 vaches allaitantes et leur veau dit broutard, « Broutards » désigne de jeunes veaux qui restent avec leur mère de leur naissance jusqu’à l’âge de 10 à 12 mois et qui sont nourris au pré. Les veaux sont vendus à des marchands de bestiaux et la majorité sont exportés en Italie pour terminer leur croissance.

JOËL SENEVA

Joël a commencé par l’élevage des chèvres. Puis, il y  a quelques années, il s’est reconverti dans l’élevage des vaches allaitantes. Ceci consiste à faire naître des veaux, les élever sous la mère puis à les vendre. L’exploitation comprend 35 hectares qui se répartissent en 6 ha de céréales (4ha en  orge et 2 en mais) qui sont utilisés pour nourrir le troupeau en hiver et en 29 ha de pré pour le pâturage et le foin qui est ajouté aux céréales en hiver. La race charolaise est la seule présente sur l’exploitation. Les 25 vaches allaitantes, les 3 taureaux et les 10 génisses composent le troupeau. En avril de chaque année, les broutards viennent grossir les rangs. Les vaches restent environ 7 années puis sont vendues pour la viande. Les génisses sont vendues entre 15 et 18 mois, les broutards à 15 mois. La reproduction est naturelle, les taureaux jouent leur rôle de mâle. Les vêlages ont lieu de mars à juillet. Les génisses et le broutard sont vendus à l’exportation (Italie ou Espagne).

LAURENT GELAS et ses 2 fils – GAEC du Petit Limousin

Laurent s’est « lancé » dans l’élevage et la reproduction des vaches « limousines » destinées à l’alimentation. Il faut souligner que l’élevage est très règlementé : le vétérinaire suit l’animal de la naissance jusqu’à l’abattoir (vaccins, visites régulières etc.) Les vaches portent toutes un numéro sur l’oreille, permettant leur traçabilité. Les bêtes sont élevées entre 24 et 30 mois avant d’aller à l’abattoir.

LES PRODUCTEURS DE FRUITS ET DE JUS DE FRUITS

BRUNO PERRIN

Au Freydure avec des vergers composés de cerisiers (Burlat, Sumite, Starking, Duroni, …), d’abricotiers (Bergeron à 95 % le reste en diverses variétés de précoces).

GRÉGOIRE COTE

Au Pacalon avec des pommes (Starking, Doriane, Golden, Belle-rose, reinette grise, reinette verte, royal gala, corail, charden, jonagold), des poires (la william, la packam) et en été, il récolte aussi, les cerises, des fraises et abricots. Grégoire propose également ses jus de fruits naturels : pomme, poire, fraise, cerise, abricot.

FRÉDÉRIC CHEVROT ET SON FILS VINCENT – GAEC CHEVROT

Rue du Haut avec les cerises Burlat et la Sumite, les abricotiers Bergeron et Noyaux doux (variété historique à Loire et spécialement utilisée pour la confiture au dire des loirards), les pommes Golden, Jonagold, Starking, Royal Gala, Rainette, les poiriers William et Packham, des pruniers Violettes et Reines Claudes et des pêchers blanches et jaunes.

GILBERT CHAVAS ET MATHIEU POULENARD – GAEC ABRICOT ET POTIRON

Au Marme avec des abricotiers (bergeron, bergarouge, orangered, Bergeval), des pommiers (Pink kiss, Chantecler, Golden, Corail), des cerisiers (Burlat, Summit, Folfer, Van, Coralise) et enfin des pêches et des poires.

SUZANNE PERRIN

Avec les cerisiers (la Burlat, Delphingen et Reverchon) et les abricotiers avec l’ Ampuisais (ou noyaux doux) et le Bergeron sont les principaux arbres qui composent les plantations.

LA PRODUCTION VINICOLE

DAMIEN JOURNOUD

Damien Journoud cultive la vigne sur 2500m² sur la commune de Loire-sur-Rhône, située la plus au nord des collines rhodaniennes au bord du Rhône, depuis 1995. La mise en bouteilles est réalisée depuis 2004. Le seul cépage présent est le SIRAH et donc uniquement du vin rouge. Le vin des collines rhodaniennes est une Indication Géographique Protégée (IGP). La production est commercialisée sous le nom de “Clamamorinste”, la vente est essentiellement locale. Le cycle de la vigne débute par la taille en début d’année et se termine par les vendanges en septembre/octobre. La vinification est réalisée sur place, au Savot, puis le vin est mis en fût pendant un an avant la mise en bouteille.”

LA PRODUCTION LAITIÈRE

OLIVIER BESSON – LE GAEC DES PINS

Le troupeau ne paît pas dans les prés qui ne sont pas parqués et de plus ils ne se trouvent pas à proximité des installations de traite. Les animaux sont nourris en été par l’affourage (de l’herbe fraiche coupée, ramassée et donnée aux bêtes). En hiver, elles mangent de l’ensilage d’herbe, de maïs, du foin et de la farine de céréales. L’exploitation produit environ 300 000 litres de lait par an avec 55 vaches  et également des veaux à 3 mois pour l’élevage. Une vache ne produit du lait que si elle fait des veaux. Le lait est analysé à chaque livraison (tous les 3 jours) et il est refusé si les critères bactériologiques ne sont pas respectés et moins rémunéré si ses qualités sont moindres (Matières grasses par exemple).  L’exploitant contractualise avec  ORLAC le volume de lait acheté.

XAVIER PARET

L’exploitation est composée de 45 ha de prairies permettant de faire paître les bêtes du printemps à l’automne et de produire le foin pour la période hivernale. Le reste de la surface permet de cultiver des céréales. La moitié des céréales est utilisée pour compléter l’alimentation du bétail. 10 ha sont plantés de maïs qui sont ensilés puis servent également à nourrir les vaches. Le troupeau comporte 27 vaches laitières. Ce sont en très grande majorité des Prim-Hostein (noires et blanches) qui sont connues pour leur production de lait élevée. En effet, elles produisent 216 000 litres de lait annuellement. Ce lait est « ramassé » tous les 3 jours par la société ORLAC (Candia Yoplait). Le lait est en totalité préparé par cette société pour être utilisé sous sa forme liquide (pas de transformation). Le lait est analysé à chaque ramassage. Lors de ce contrôle le taux de matières grasses, de matières protéiques et la présence d’antibiotiques sont mesurés. Si les 2 premiers critères améliorent la qualité du lait, le troisième doit être égal à 0. Si ce n’est pas le cas, le lait est détruit. En hiver, les vaches sont nourries avec le maïs de l’ensilage, du foin, de l’enrubannage et de la farine de céréales. Lorsque qu’elles peuvent sortir, les vaches paissent et leur alimentation est complétée par de l’ensilage de maïs et un peu de foin sec. La durée de production d’une vache laitière est de 6 à 7 ans. Le remplacement est assuré par  les 30 génisses nées et élevées à la ferme en permanence. Les veaux mâles ainsi que les vaches ayant atteint la limite d’âge  sont vendus pour la viande aux marchands de bestiaux.

DOMINIQUE VIRICEL

L’exploitation est située au Fredure et est spécialisé dans l’élevage de vaches laitières.